Le paradoxe de la proximité.

Il est vrai que le mail est un outil fantastique, à la limite du mystérieux, à la frontière de l'irréel. Les distances s'évaporent, la durée s'évanouit. 

Un simple regard autour de nous suffit pour constater la frénésie que provoquent les mails. A croire que recevoir X mails par jour est un gage de primauté sociale ! Faut-il réellement se plaindre de sa boîte de réception saturée lors d'un retour de vacances ?

Cependant le mail n'est pas le messager transnational que nous imaginons. L’écrasante majorité des messages sont des courriers de proximité. Combien de mails journaliers écrivons-nous à nos voisins de bureau, à notre plus proche collaborateur (rice) ? Et que représentent nos échanges de messagerie avec nos correspondants et nos interlocuteurs de New York et Londres ?  Probablement une goutte dans un océan de correspondances de quartier.<!--[if !supportEmptyParas]-->
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Faut- il conclure que plus les gens sont proches physiquement, plus la communication nécessite une technicité accrue ?